dimanche 5 septembre 2010

Le rêve de la baleine.

2h40 du matin. Il n'y a pas de caddie qui puisse contenir le rêve de la baleine. Nos supermarchés sont autant des cimetières que des armes de guerre. Et l'être au plus profond de sa souffrance tue son propre enfant dans un congélateur. Mes mots sont malades de ce qu'ils ont observé chez les autres. De ce qu'ils ont observé chez moi. Le ventre rond de la femme enceinte est un ballon de foot dans lequel je me retiens de frapper. Les gamins des favelas sont des banques d'organes. Les footballeurs sont des dieux. Les banques sont des temples. Les dieux sont des armes. Le monde s'aiguise sur les cauchemars des postes de télé et le rêve de la baleine attend...

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