jeudi 15 mars 2012

Comme une diode qui clignote.

Ils ont trouvé le moyen de construire des bâtiments qui vieillissent plus vite que ceux qui les habitent. Et que l’on peut détruire en quelques secondes ! Du point d’exclamation aux points de suspension en moins de six secondes… Écriture des villes en diagonale comme le déplacement des fous au jeu d’échec. Architectes psychotiques/ névrose sociale/ phallus dirigés vers le ciel/ blasphème babylonien///// Les liens s’effilent et les échanges essentiels s’égarent. Cités cartes à puce, villes circuits électroniques. L’humanité réduite seulement à cette petite étincelle que l’on laisse transiter en circuit fermé pour permettre au système de fonctionner. Celui qui s’accroche à sa nature profonde est condamné à errer comme une fourmi dans cette grosse machinerie informatique, et d’éviter tant qu’il peut de se faire griller. La mémoire gravée dans le silice, l’espoir est une diode qui clignote. Aujourd’hui nous ne trouvons d’oxygène que dans les parenthèses des friches, temporairement à l’écart de la déviance des villes, demain nous marcherons écervelés comme des éléphants dans un jeu de quilles/////

En attendant ils ont crée le clodo-wifi, croisement parfait de la communication sans fil et de l’esclave sans chaines. Au nom du père UbuSB et de la Sainte Toute Puissante Techno-logique.

Société fouturistique.

http://dejamort.tumblr.com/post/19339500664/comme-une-diode-qui-clignote